D’autres politiques économiques sont possibles

Adhérer

Les gouvernements britanniques qui se sont succédé depuis l’admission du Royaume-Uni dans l’Union Européenne, qu’ils soient conservateurs ou travaillistes, ont tenté de soustraire, autant que possible, de l’agenda européen ce qui concernait la protection sociale et la législation du travail. Lorsqu’ils n’y sont pas parvenus, ils ont activé la clause de retrait (opting out), qui donne la possibilité à un pays membre de s’affranchir, dans certains domaines, de principes juridiques ou de législations qui ne lui conviennent pas.

Le démantèlement des institutions, et notamment du droit du travail, lancé par Margaret Thatcher et John Major (1979-1997), n’a pas été remis en cause par les gouvernements travaillistes (1997-2010). La nouvelle vague conservatrice qui a suivi, avec les deux gouvernements Cameron (2010- 2016), a accentué la libéralisation du marché du travail, durci les conditions d’accès à la protection sociale, et diminué ses prestations. Cette nouvelle vague, qui a continué à s’affranchir des règles et de la législation de l’Europe sociale, n’a pas atteint les résultats économiques escomptés, et a provoqué de lourdes pertes de pouvoir d’achat pour la partie de la population la plus exposée à la concurrence des marchés internationaux.

Cette note analyse le dumping social comme étant à l’origine du Brexit. Pour lire cette note dans son intégralité, téléchargez le PDF ci-dessous.