D’autres politiques économiques sont possibles

Adhérer

En avril 2021, 28 % des salariés étaient en télétravail (dont 35 % totalement soit 10% du total des salariés). Au-delà du covid, le télétravail va se développer. A la demande de salariés fréquemment (moins de transport, etc.). Au bénéfice des directions d’entreprises plus souvent encore : moins de loyers, d’électricité, etc. D’où les désagréments : la fin d’un bureau attitré (le « flex office » selon le ridicule globish en vogue), des factures personnelles en hausse (chauffage, etc.), des inégalités accrues selon la taille du logement et de la famille, des journées de travail à rallonge, des collectifs de travail un peu plus détricotés. Le travail à distance risque de favoriser le transfert vers le travail « indépendant » (sans protection sociale ni droit du travail donc) ou les délocalisations. Les syndicats, décidément précieux, doivent avoir voix au chapitre sur le télétravail.

 

Accéder à l’émission.