D’autres politiques économiques sont possibles

Adhérer

Christophe Ramaux était l’invité de 28 Minutes sur Arte le 10 janvier 2023

Pour faire passer sa réforme, le gouvernement ne cesse de noircir le tableau des retraites en gonflant les déficits présumés. Une illustration parmi bien d’autres : il retient une seule des deux conventions présentées par le Conseil d’Orientation des Retraites (COR), celle dite « Equilibre permanent des régimes » (EPR).
Selon celle-ci, les recettes de l’Etat affectées aux retraites baisseraient à l’avenir car la part de la masse salariale de la Fonction publique chuterait elle-même, avec un nouveau gel du point d’indice (et donc des pensions futures) et un gel des effectifs (hormis ceux concédés avec le Ségur de la santé). D’une pierre deux coups pour les libéraux : une austérité redoublée pour les services publics et une asphyxie des retraites.
Le COR présente pourtant une autre convention : celle dite à « Effort de l’État Constant » (EEC) où les ressources aux retraites assurées par l’Etat (en % du PIB) ne baissent pas. Les déficits se réduisent alors sensiblement. En 2040, ils ne sont plus que de 0,4% du PIB (moitié moins qu’avec la convention EPR), si le taux de chômage est de 7% et de 0,1% s’il est de 4,5%.
En quoi la nouvelle réforme est particulièrement injuste ? En quoi d’autres solutions sont à portée de main ? Quelques arguments dans le 28 minutes d’Arte.

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