D’autres politiques économiques sont possibles

Adhérer

Une intervention de Christophe Ramaux dans le JT de 22h de France TV Info du 21 septembre 2022.

Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage. Le gouvernement comme les précédents pousse des cris d’orfraie sur le financement des retraites. Le déficit prévu est de 10 milliards en 2027. So what ? C’est peu au regard de la masse des pensions versées (350 milliards) et un léger surcroît, chaque année, de moins 5 euros de cotisations par mois permettrait d’y remédier.

Plus grave : ce déficit ne résulte pas d’une hausse des dépenses. Alors qu’on comptera plus de retraités demain, il est prévu que la France ne consacrera pas plus, voir même moins, de ressources pour les faire vivre (de 13,6 % du PIB la part des retraites stagnerait voir baisserait à 13% en 2050). La paupérisation des retraités est déjà organisée par les réformes antérieures. C’est le défaut de recettes qui engendre des déficits. Primes en lieu et place des salaires, moins de fonctionnaires, etc. : ce sont autant de cotisations en moins. La réforme envisagée est brutale et injuste (ce sont d’abord les catégories populaires qui subiront le recul de l’âge légal de 62 à 64 ou 65 ans). L’alternative existe : cotiser demain comme hier dans la bonne humeur pour que la retraite soit synonyme d’un certain bonheur.

Regarder l’émission (intervention de Christophe Ramaux à partir de la 36ième minute)