D’autres politiques économiques sont possibles

Adhérer

Origines, caractérisation et perspectives

Parler aujourd’hui des communs de proximité répond à au moins deux actualités. Dans un contexte où l’impératif de la transition écologique se consolide tandis que la dégradation des services publics sur les territoires ne permet plus de pallier les exclusions créées par un marché lucratif en extension sur de nouvelles sphères de l’activité humaine (social, santé, culture, éducation, accès à une alimentation digne…), les initiatives citoyennes qui prennent en charge l’intérêt général se multiplient, y compris dans des domaines où on ne les attendait pas. Comment nommer ces initiatives de proximité? Par ailleurs, la théorie et la pratique des communs ne cessent de s’enrichir dans la lignée légitimée par Elinor Ostrom. On parle désormais de communs fonciers, numériques, urbains, ou même globaux. Pourquoi ne pas ajouter les communs de services de proximité?

Dans cet ouvrage collectif, nous explorons des initiatives et réfléchissons à partir d’une définition proposée par Benjamin Coriat. Nous caractérisons les communs de proximité par trois critères interreliés : (1) une initiative citoyenne et autogouvernée, (2) dont la visée est le service de l’intérêt général, dont l’accès reste ouvert, (3) ancrée sur le territoire et respectueuse des écosystèmes dans lesquels elle est insérée. La Coop des Communs a réuni pendant trois ans des personnes praticiennes et du monde de la recherche qui se sont mises à l’écoute et l’analyse d’autres, actrices de terrain venues présenter leurs expériences et leurs questions. Le présent ouvrage est le résultat de ce travail collectif.

 L’ouvrage est en accès numérique libre et gratuit à ce lien : 

>> https://www.editionscienceetbiencommun.org/les-communs-de-proximite/ <<